Right Where It Belongs

Paraty, Rio de Janeiro, Brasil

Ouro Preto, Minas Gerais, Brasil

Corcovado, Rio de Janeiro, Brasil

Thème du mois : Wood

São Paulo, Brasil

A proximité de la cathédrale da Sé, un carré de verdure municipale a été détourné de son usage initial au profit pour être transformé en jardin potager au cœur de la ville.
On peut trouver cela étonnant dans un pays où l’on trouve de quoi se nourrir à bon marché à tous les coins de rue.
Ce serait oublier l’extrême pauvreté d’une grande partie de la population, et les inégalités croissantes entre les différentes classes sociales.
On comprend finalement que cet espace de verdure barricadé derrière de hautes grilles (fermé au public) soit squatté pour un usage personnel et vital.

Parce que oui, finalement sur cette planète on rencontre trop souvent des gens sans toit qui dorment à même le trottoir.

Sans chaussures, ni même sandales, l’homme s’adapte à sa situation tant bien que mal, cuisinant sur le trottoir un maigre repas, une façon de conserver une dignité.

Ces photos ont été prise à São Paulo, Brasil.
Elles auraient pu l’être dans tant d’autres villes et d’autres pays.
Mais ça n’a guère d’importance, n’est ce pas ? …

Sabará, Minas Gerais, Brasil

Sabará, Minas Gerais, Brasil

Nouvelle séquence nostalgie pour oublier un peu la froidure qui règne ces jours ci sur l’Europe.

C’est une institution au Brésil, les restaurants “O Quilo” (ou Kilo) sont certainement le moyen le plus efficace de gouter la cuisine locale à prix très raisonnables.
Le concept est simple, prenez votre assiette et servez vous parmi les plats de viandes, beignets et autres feijoada mijotant sur traditionnel réchaud au feu de bois ou au buffet des desserts.
Faites peser votre assiette à la caisse, un serveur passe ensuite vous proposer les boissons à votre table, déguster tranquillement.
Retournez vous servir si l’estomac vous en dit, la nouvelle pesée s’ajoute sur votre ticket.
Pour 4 à 8 €uro on peut se restaurer sainement partout dans le pays.

Tous les “Kilos” ne sont pas aussi appétissant que celui de “Portinha” à Porto Seguro, Bahia, Brasil, mais jamais nous n’avons été déçu.

Quelque part sur la route (BR 101) entre Ilheus et Porto Seguro, mais cela pourrait être n’importe où au Brésil.
Une illustration de la destruction intensive de la forêt primaire au profit d’une sylviculture à court terme.
La végétation d’origine de cette colline, comme tant d’autres, a été rasée pour laisser la place à une plantation d’eucalyptus.
L’eucalyptus loin de ses terres d’origine présente l’avantage économique de pousser très rapidement sous le climat brésilien.
En 5 ans, les exploitants obtiennent une forêt à maturité pour l’abattage.
Tous les arbres ont la même hauteur et dessinent sur le fond du ciel de jolies et régulières dents de scie.
La destination de ces exploitations ? la pâte à papier et le charbon de bois !
Rien d’autre ne pousse sous ces plantations d’eucalyptus, et bien entendu la faune aussi a disparu avec son habitat.
Après l’abattage, plus rien ne retient la fine couche de terre sur les flans des collines.
Et quand le sol est épuisé par quelques cycles de plantation d’eucalyptus, il ne reste qu’un sol raviné tout juste acceptable pour du pâturage.

Paraty, Rio de Janeiro, Brasil